
Le journal d'Haman Mana indique par ailleurs n'avoir pas pu avoir le nom de l'endroit où ce pasteur, maatiste qui officiait à Bamenda dans la région du nord-ouest de Cameroun serait actuellement détenu.
Bertin Kisob était depuis traqué par les forces de sécurité. En effet, l'on avait appris au travers de son blog internet qu'il était l'auteur de l'assaut du pont du Wouri. « Nous avons l'honneur de revendiquer publiquement ce jour la première attaque faite par nous, éléments de Alpc ces dernières 24 heures sur le pont du Wouri. Nous avons évidemment perdu certains éléments, mais le but ultime a été atteint. Car le régime dictatorial de Biya vient d'apprendre que le mur de la peur est brisé », avait laissé paraître son blog au lendemain de l'attaque.
Le 9 octobre, alors que les autorités condamnaient encore deux élément de la gendarmerie nationale tués à Isanguelé, département du Ndian, dans la région du sud-ouest, le pasteur de Bamenda, qui dit être le leader de l'Armée de libération du peuple camerounais (Alpc) pris le devant de la scène, en revendiquant cet autre attaque cette fois meurtrière. Aussi s'était-il réjouit le 10 octobre, sur son blog «Nous vous informons que hier (dimanche 9 octobre dernier, Ndlr), l'Armée de libération du peuple camerounais a eu à échanger des tirs avec l'armée du vieux dictateur Biya dans la péninsule de Bakassi». Mais ce communiqué laisse transparaître le regret. «Nos embarcations contenant une livraison de matériels militaires pour notre armée, escortées par un détachement de notre partenaire du Bakassi Freedom Fighters, sont tombées par erreur sur des éléments du régime du vieux dictateur», même si selon le « chef de l'Alpc » c'est au cours d'un «échange de coups de feu » que les deux gendarmes ont été tués par ces éléments.
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